
Info FFAAIR: L'Apnée du sommeil en 7 épisodes
Découvrez les symptômes et risques de l’apnée du sommeil, les bénéfices du traitement par PPC, à travers le quotidien de Johanna et Sylvain et les interventions de médecins spécialistes du sommeil.
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Info: FFAAIR. (Apnée du sommeil peut entraîner un risque de perte d’audition.)
28 août 2012 par JJ C | Catégorie : Vu et lu dans la presse |
Une étude de Taiwan suggère que les personnes souffrant d’apnée du sommeil ont un risque plus élevé de subir une perte soudaine de l’audition.
L’apnée obstructive du sommeil (AOS) est un trouble qui frappe un adulte sur cinq et provoque une pause de leur respiration pendant le sommeil. Des chercheurs du Taipei Medical University Hospital, Taiwan ont examiné 19.000 dossiers de personnes souffrant d’apnée du sommeil. En examinant les dossiers de 3.200 cas de perte soudaine de l’audition, les chercheurs ont trouvé que 240 patients étaient atteints d’apnée du sommeil, avant de connaître une perte auditive
Un lien clair
Comme la perte soudaine de l’audition, l’apnée du sommeil est également liée à l’obésité et aux maladies cardiaques. En prenant ces facteurs en compte, le Dr Jau-Jiuan Sheau et ses collègues de Taipei Medical Hospital University ont constaté que l’inflammation et les changements dans les vaisseaux sanguins liés à l’apnée du sommeil pourraient augmenter le risque de perte soudaine de l’audition, tout comme l’obésité et les maladies cardiaques.
Les résultats publiés dans les Archives of Otolaryngology-Head & Neck Surgery démontre que les hommes qui avaient subi une perte auditive soudaine étaient 48% plus susceptibles d’avoir déjà été diagnostiqué avec l’apnée du sommeil. Selon les chercheurs, ceci montre un lien clair entre les deux troubles.
L’apnée du sommeil est facile à traiter une fois qu’elle a été diagnostiquée, tandis que la perte soudaine de l’audition peut être traitée si un médecin est consulté immédiatement après que la perte auditive se soit déclarée.
[Source : www.french.hear-it.org du 28 août 2012] Info: voir site FFAAIR http://www.ffaair.org

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L'apnée du sommeil C quoi ?
Le syndrome d´apnées obstructives du sommeil (SAOS) est caractérisé par la répétition d´occlusions du pharynx.
Les parois du pharynx sont constituées d´aponévroses, de muscles et de muqueuses. En l´absence de structure rigide pour le soutenir, le pharynx offre une grande susceptibilité à la déformation sous l´influence de la pression négative inspiratoire.
Chez les patients apnéiques, il existe dès l´état de veille une réduction de la surface de section
pharyngée pendant le sommeil qui peut atteindre chez ces patients une valeur critique interdisant une ventilation suffisante (hypopnée) ou aboutir à une occlusion complète (apnée).
En 1965, un épileptologue marseillais, Henri Gastaut constate pour la première fois chez des patients pickwickiens endormis, la survenue d´arrêts répétés de la respiration, les apnées. En 1972, un médecin d’origine française, émigré aux Etats-Unis, Christian Guilleminault, isole du syndrome de Pickwick une nouvelle entité : le syndrome d´apnées obstructives du sommeil (SAOS) * défini par l´existence de plus de 5 apnées par heure de sommeil qu´il y ait ou non une hypoventilation alvéolaire et/ou une obésité associées.
En 1978, le Dr Remmers démontre qu´une occlusion pharyngée sous-tend les apnées. Pour lutter contre ce collapsus pharyngé, un praticien australien, le Dr Sullivan propose, en 1981, la mise en place, via un masque nasal, d´une pression positive continue dans les voies aériennes.
La ventilation en pression positive continue (PPC) devient ainsi la première vraie avancée thérapeutique en matière d’apnée du sommeil. Par cette technique de ventilation assistée, le patient porte un masque pendant son sommeil, masque qui permet d’appliquer en permanence (en continu) une ventilation en pression positive. Avec cette technique, la vie des patients atteint de SAOS s’est trouvée radicalement transformée.
Aujourd’hui, plus de 100 000 patients bénéficient en France d’une assistance ventilatoire nocturne au masque.
Le syndrome d'apnée du sommeil, cause la plus fréquente de somnolence diurne d'origine organique, surexpose les malades qui en sont victimes aux accidents domestiques et professionnels
«Cinq millions d'Européens atteints d'apnée du sommeil menacent à chaque instant de s'endormir au volant»:
telles sont les conclusions d’une étude de la Société européenne de pneumologie (ERS), qui a demandé à l'Union européenne de prendre en compte ce trouble dans l'octroi du permis de conduire et d'harmoniser les législations nationales.
Plus de 80% des patients sont invalidés dans leur vie quotidienne par une somnolence diurne excessive dont on peut évaluer l'importance par divers questionnaires, note le Dr Frédéric Gagnadoux Praticien hospitalier Hôpital Saint Antoine, Paris.
Le problème, soulignent les pneumologues français, c'est que de nombreux patients ignorent qu'ils souffrent d'apnée du sommeil, et que leur mal n'est parfois décelé que plusieurs années après son apparition, quand ce n'est pas, plus tragiquement, après un premier accident de la route.
En dehors de ces conséquences visibles
il existe aussi un certain nombre de signes et de risques plus insidieux pour la santé des malades.
A court terme les apnées du sommeil augmentent le rythme cardiaque et la tension artérielle et peuvent favoriser une hypertension artérielle ou des accidents vasculaires cérébraux ultérieurs.
Le syndrome des apnées obstructives du sommeil en particulier touche également un grand nombre d’insuffisants rénaux et induit des troubles de la vigilance
Source FFAAIR
'La CNAMTS veut baisser la facture de la PPC
23 septembre 2011 par | Catégorie : sur le site, Source FFAAIR , info sur: Actualité sur l'apnée|
Le Syndrome d’Apnée du Sommeil (SAS) constitue un enjeu économique et sanitaire croissant pour l’assurance-maladie qui estime que des gisements d’économies existent du côté de la prise en charge de la maladie. L’apnée du sommeil touche environ 3 millions de personnes en France et sa prévalence, deux fois plus élevée chez les hommes que chez les femmes, augmente avec l’âge et le surpoids, nous explique le Conseil de la CNAMTS en juillet dernier. Compte tenu de cette évolution, la caisse nationale entend faire pression sur les dépenses globales en appareils de pression positive continue (PPC) qui constituent, nous explique son récent rapport (1) le facteur principal de progression des dépenses de la liste des produits et prestations remboursables (LPP) qui s’élèvent à quelque 964 millions d’euros en 2010 (tous régimes confondus). « En 2010, les remboursements pour la PPC seule se montaient à 339 millions d’euros, soit près du tiers des dépenses du poste respiratoire (+ 15 % en 2009, +8 % en 2010). Il existe des « marges d’efficience dans le traitement de l’apnée du sommeil » nous explique la CNAMTS. Une efficience qui risque de se traduire par une baisse de la prise en charge et/ou par un contrôle plus étroit de l’observance du traitement par PPC. « L’observance du traitement par PPC est primordiale pour assurer l’efficacité du traitement, note la caisse nationale. Or, plusieurs sources indiquent des problèmes d’observance en France. Par exemple, un prestataire estime que 8 à 10% des patients par an arrêtent leur traitement ».
'Les prix vont être passés à la loupe
« Ces prestations sont prises en charge sous forme de forfaits hebdomadaires dont la nomenclature remonte près de 10 ans et doit être revue en 2012 par la HAS », poursuit l’assurance maladie. En comparant les prix pratiqués à l’étranger, la CNAMTS note que la prise en charge française est de 1 170 euros par an et par patient à comparer en Allemagne à un tarif trois à quatre fois inférieur pour une prestation comparable (d’environ 250 à 400 euros par an par patient). Elle observe également avec attention des modes de prise en charge en Europe « plus efficients en termes de développement des diagnostics à un moindre coût, d’observance et de responsabilisation des patients ». Conclusion : les caisses locales sont invitées à surveiller plus étroitement l’observance des traitements par les malades. Ceux qui ne suivent pas « normalement » leur traitement – 3 heures par nuit au minimum – pourraient devoir rendre leur matériel. Les prestataires sont également dans la ligne de mire de la CNAMTS : « Dans un Land du Nord de l’Allemagne, un des plus importants assureurs a limité à deux le nombre de prestataires de traitement du SAS par une procédure d’appel d’offres, précise-t-elle. Ce contrat valable quatre ans couvre toute la chaîne de prise en charge du patient traité par PPC, à savoir la fourniture et la livraison d’appareil et consommables associés, l’installation à domicile et les réglages, la maintenance et les réparations, le désapareillage. » Le tout pour un tarif trois à quatre fois inférieur ! Affaire à suivre.
L' Extrait du site Sommeil et médecine générale:
http://www.sommeil-mg.net/spip/Exploration-complementaire-du

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Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) :
l’observance au traitement sauve des vies.
3 avril 2012 par JJ C ( Catégorie: Actualité sur l'apnée)
Le Synalam et le SNADOM ont organisé, le 29 mars 2012, avec le soutien de la Fédération Française des Associations et Amicales d’Insuffisants Respiratoires (FFAAIR), les Rencontres sur le syndrome d’apnées du sommeil au Conseil économique, social et environnemental.
Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est une affection fréquente qui touche entre 2 et 5 % de la population adulte. Ce sont ainsi 1 à 3 millions de personnes aujourd’hui en France qui souffrent de somnolence diurnes ou de ronflements nocturnes lié à un SAS.
Comme l’ont rappelé les Prs Jean-Louis Pépin et Pierre Philip, le SAS est un facteur de morbidité et de mortalité accrue avec des répercussions économiques importantes essentiellement en rapport avec les accidents de la voie publique, l’hypertension artérielle et d’autres facteurs de risques ou maladies cardiovasculaires. Le traitement par Pression Positive Continue (PPC) est, en la matière, le traitement de référence.
Les Rencontres ont eu pour objet de faire valoir le rôle clé des prestataires de santé à domicile (PSAD) dans la bonne utilisation de sa PPC par le patient. Les PSAD assurent, en lien avec les prescripteurs, la formation du patient et accompagnent la maîtrise de son appareillage en l’aidant à respecter sa prescription. Une mauvaise observance est en effet synonyme de pertes de chance démontrées.
Le rôle clé du prestataire
L’enquête diligentée conjointement par le Synalam, le Snadom et la FFAAIR fait ressortir que les patients plébiscitent leur traitement et le rôle du prestataire de santé. « Nous avons reçu près de 500 réponses à notre enquête, ce qui montre la mobilisation des patients sur ce sujet« s’est félicité Alain Murez, Président de la FFAAIR. Sur les 200 premières réponses analysées, il apparaît non seulement que l’utilisation de la PPC a nettement amélioré les conditions de vie des malades – en termes de fatigue, de tension artérielle et d’irritabilité notamment – mais que le prestataire de santé à domicile contribue, au-delà du suivi technique, au respect de la prescription par l’utilisation régulière de la PPC pour 84 % des patients. Lorsque les patients rencontrent des difficultés à suivre leur traitement (39 % des patients), leur prestataire les aide à surmonter les difficultés rencontrées (85 % d’entre eux).
Le prestataire réussit par ailleurs à adapter le traitement en fonction de leurs contraintes pour 90 % des patients. « Les patients sont prêts à la mise en place de machines rendant possible la télé-observance, à 69 % mais restent vigilants sur l’utilisation qui sera faite des données« indique le président de la FFAAIR. Sur le développement de la télé-observance, André Tanti, vice-président du Comité Economique des Produits de Santé (CEPS), a de son côté, fait savoir que »la volonté des pouvoirs publics de mettre en œuvre la télé-observance en France est très claire ; nous allons y travailler dans les jours qui viennent« .
La meilleure observance européenne
Pour la première fois en France, une étude démontre l’impact médico économique de la prise en charge du SAS. En France, selon cette étude réalisée par le cabinet JALMA, L’observance quotidienne moyenne des patients est de 6 heures, le meilleur niveau européen. La modélisation proposée par l’étude permet de conclure que chaque million d’euros investi dans la PPC en termes de coût net (dépense pour l’assurance maladie diminuée des économies générées par exemple grâce des hospitalisations évitées) permet d’éviter environ 4 décès prématurés par an, soit un coût net de 230 000 euros par vie sauvée
« Sur cette base, l’impact d’un gain d’observance par rapport au niveau actuel permettrait de générer des économies supplémentaires : le rapport « coût net par vie sauvée » passerait à environ 190 000 euros par décès prématuré évité, avec un gain d’observance de 30 minutes supplémentaires, et entre 120 000 et 150 000 euros par vie sauvée avec un gain d’une heure. » A précisé Jean-Marc Aubert du Cabinet JALMA
L’amélioration de l’observance est donc un réel enjeu pour optimiser conjointement l’efficacité médicale et l’efficience du traitement par PPC. La PPC est actuellement le seul dispositif médical concerné en France par ce principe de remboursement du patient en fonction d’un critère d’observance minimale. » C’est une véritable innovation et un facteur d’efficience« a souligné le Pr. Paramelle, Président du Snadom
Par cette journée, les prestataires de santé à domicile souhaitent contribuer au débat sur l’avenir de notre système de santé, en se positionnant clairement sur le champ de la médico-économie. » C’est par le renforcement des programmes d’éducation au malade et la télé observance que les PSAD pourront continuer à renforcer l’observance des patients, en lien avec les médecins et au bénéfice du système de santé dans son ensemble« , a conclu Olivier Lebouche, président du Synalam.
Des solutions aux apnées du sommeil
11 février 2013 par JJ C | Catégorie: Vu et lu dans la presse |
Entre 3 % et 5 % de la population souffriraient de cette pathologie qui entraîne des arrêts répétés de la respiration
. Retrouver un sommeil durable et réparateur ? « Un vrai bonheur ! », s’exclame Gisèle Villot, 75 ans, qui vit dans le Tarn. « Aujourd’hui, je dors en moyenne sept heures par nuit. Cela a changé ma vie », ajoute cette dynamique retraitée, qui préside l’association Bouge et Respire (1). Pendant de nombreuses années, Gisèle Villot a vécu des nuits quasi blanches. « À tel point qu’il m’arrivait même de me lever en pleine nuit pour faire mon repassage, se souvient-elle. Résultat, le lendemain, j’étais nerveuse et irritable. » Ce n’est qu’en 2001 que le diagnostic a pu être posé : un syndrome d’apnées du sommeil. « C’est une pathologie qui reste encore trop méconnue, y compris des généralistes », constate Gisèle Villot qui coordonne l’action contre la maladie au sein de la Fédération française des associations et amicales de malades, insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR). Ce syndrome, qui toucherait entre 3 % et 5 % de la population, se manifeste par des arrêts répétés de la respiration, pendant au moins dix secondes, au cours du sommeil : ces apnées sont liées à une obstruction de la gorge au niveau du pharynx. « Elles vont provoquer une sorte de micro-réveil de quelques secondes sans que la personne s’en rende compte », explique le professeur Alain Didier (photo), chef du pôle des voies respiratoires au CHU de Toulouse et président de la Société de pneumologie française.
Plusieurs signes doivent inciter à consulter : le premier est un ronflement en général bruyant et répété durant presque toute la nuit. « Très souvent aussi, la personne va se lever avec le sentiment d’avoir mal dormi et d’être fatiguée. Et dans la journée, elle va être en proie à un phénomène de somnolence, en ayant tendance à s’assoupir pour un oui ou un non. Ce qui peut augmenter le risque d’accidents de la route ou du travail », constate le professeur Didier. Souvent plus fréquente chez les personnes en excès de poids, l’apnée du sommeil peut avoir, à terme, des conséquences sur le système cardio-vasculaire en raison de la privation d’oxygène durant le sommeil. « Cela peut aggraver la sévérité d’une hypertension artérielle et augmenter le risque d’infarctus ou d’accident vasculaire cérébral », souligne le professeur Didier.
Le 17ème congrès de pneumologie de langue française, organisé début février à Lille, sera l’occasion de rappeler que le traitement le mieux connu et le plus efficace est la pression positive continue (PPC). Il repose sur le port, durant la nuit, d’un masque nasal relié à une petite machine, qui souffle de l’air au niveau du nez pour permettre aux voies aériennes de rester ouvertes. « C’est un traitement assez contraignant. Beaucoup de gens, au départ, ont du mal à accepter le port du masque. Parfois, il faut en essayer plusieurs pour trouver ce qui va le mieux convenir à votre morphologie », explique Gisèle Villot (photo), en ajoutant que la persévérance se révèle souvent payante. « Quand il est bien suivi, ce traitement permet à beaucoup de patients d’aller beaucoup mieux. Le bénéfice pour la qualité de vie est incontestable », ajoute-elle.
Ce traitement est pris en charge à hauteur de 60 % par l’assurance, les mutuelles remboursant en général le reste. Mais, à l’avenir, le niveau de remboursement par la « Sécu » sera lié à une bonne observance du patient, selon des critères qui viennent d’être détaillés dans un arrêté du 9 janvier. Le dispositif reposera sur un procédé de « télésurveillance » inclus dans la machine.
Pierre Bienvault
(1) Rens. : 05.63.38.59.47.
[Source : La Croix du 29 janvier 2013]